Dès son installation, le gouvernement de droite de Charles Michel a organisé une casse sociale sans précédent. L’âge de la pension a été relevé, les salaires ont été limités avec un saut d’index et les allocataires sociaux ont subi une attaque sauvage. Le gouvernement avait fait directement face à un plan d’action syndical historique qui avait culminé avec la grève générale du 15 décembre 2014. Bien qu’il était clair que le mouvement des travailleurs était capable de le faire tomber, cette opportunité n’a pas été saisie.
Depuis, la NVA et le gouvernement ont réussi à se restaurer vu la faiblesse de l’opposition surtout du PS. Des « socialistes » qui mènent une politique néolibérale et qui s’en mettent plein les poches ont renforcé la droite. Aucun secteur, aucun groupe de la population n’a été épargné, si ce n’est les patrons, les riches et les politiciens eux-mêmes.
Le dernier évènement en date s’appelle « l’accord d’été ». Il comprend une attaque contre les chômeurs (avec une dégressivité accrue des allocations), les journées de maladie des agents des services publics, la retraite anticipée, le régime de chômage avec supplément d’entreprise ou encore les salaires (où l’ancienneté n’est plus prise en compte). Cela poussera les salaires vers le bas et la pression du travail vers le haut. Le front commun syndical a choisi le 2 octobre comme journée d’action pour répondre au gouvernement.
Gauches Communes soutient l’appel à participer massivement aux actions du 2 octobre, mais demande surtout la mise en place d’un plan d’action sérieux qui puisse conduire à une grève générale avant la fin de l’année. Que se passera-t-il si nous ne le faisons pas ? Le MR a déjà annoncé son intention de poursuivre avec cette coalition de droite après les élections du 26 mai 2019. Dans ce cas, la N-VA veut que ses positions socio-économiques soient encore plus reflétées. La N-VA vise à limiter les allocations de chômage dans le temps, à paralyser les syndicats, comme l’a fait Thatcher au Royaume-Uni dans les années ’80. Il faut arrêter ça maintenant, parce que plus nous attendons, plus cela deviendra difficile.
Rendez-vous 10h le 2 octobre, place de l’Albertine.