Candidats
Anja Deschoemacker, Tête de liste
48 ans, cuisinière, porte-parole bilingue
Initiatrice de ROSA, auteur d’un livre contre la surenchère communautaire
« Les politiciens sont unanimes : l’argent manque pour construire assez d’écoles, de crèches, de logement sociaux ou d’emplois décents. Pour que les intérêts de la population soient prioritaires, une administration locale doit briser la camisole financière.
Pour cela, il nous faut un front de communes rebelles, où les représentants élus agissent en tant que représentants d’un mouvement de résistance ».
Nicolas Menoux, 2e
35 ans, régisseur son, français
Président du Parti Socialiste de Lutte – Linkse Socialistische Partij Bruxelles
« La majorité PS-Sp.a-MR est venue en aide aux spéculateurs de Dexia. Avec la faillite du Holding Communal, la commune perd 2,5 millions d’euros chaque année !
La nationalisation de l’ensemble du secteur bancaire sous contrôle de la collectivité permettrait d’assurer que l’argent de l’épargne ne soit pas mobilisé dans des placements spéculatifs, mais puisse servir de source de financement aux investissements publics nécessaires ».
Fresia Fernandez Gutierrez, 3e
33 ans, actrice
Représentante du Parti Humaniste à Saint-Gilles
« Saint-Gilles a adhéré à l’association ‘‘Maires pour la Paix’’. Pourtant, le MR, le PS, le Sp.a et d’autres partis soutiennent hypocritement la présence illégale d’armes nucléaires sur le sol belge. Ils vont également, avec notre argent, sans nous consulter, acheter de nouveaux avions de chasse bombardiers atomiques, avant de se préoccuper des soins de santé, de l’éducation, des services publics, de l’emploi, etc ».
Mario Fonseca Vidal, 4e
57 ans, ouvrier et musicien
Résistant sous la dictature de Pinochet au Chili, solidaire du peuple Mapuche
« Les politiques d’austérité sont accompagnées d’une démolition du droit d’asile. Plongés dans une situation clandestine et précaire, les sans-papiers sont contraints d’accepter les pires jobs au noir, avec des salaires de misère et sans protection. Cela exerce une pression vers le bas sur l’ensemble des salaires et des conditions de travail de la population stimulant le racisme et la division. Nous devons nous battre ensemble ».
Marisa Cabal Cabeza, 5e
33 ans, danseuse, espagnole
Organisatrice de la campagne ROSA à Bruxelles
« L’arrêt des violences envers les femmes passe aussi par l’indépendance économique des femmes, par des emplois décents et avec des bons salaires, des pensions décentes. Tant que le pouvoir dans la société reste aux mains de ceux qui profitent de la précarité, on va devoir se battre pour le moindre pas en avant. C’est pourquoi ROSA prend l’initiative pour des manifestations contre le sexisme et la précarité le 8 mars ».
Karim Brikci-Nigassa, 6e
35 ans, brancardier
Délégué syndical CGSP-ALR à l’hôpital Brugmann
« Ceux qui nous dirigent répètent sans cesse qu’il n’y a pas d’argent alors que l’on est nombreux à ne plus arriver à joindre les deux bouts. Nous pensons qu’il faut aujourd’hui défendre l’augmentation des salaires et lutter pour la réduction collective du temps de travail sans perte
de salaire et avec embauches compensatoires.
Nombre d’entre nous subissent une pression au boulot sans précédent, ce partage du temps de travail nous permettrait de profiter plus de la vie, de notre famille, de nos amis ».
Esmeralda Catinus, 7e
60 ans, formatrice en alphabétisation
Active dans le mouvement de solidarié avec les réfugiés et les sans-papiers
« Les repas scolaires doivent être retirés des mains du privé et de leur logique de profit. Il faut mettre sur pied une cuisine communale dans le but de fournir gratuitement des repas sains, équilibrés et variés pour chaque enfant. Celle-ci, pourrait servir de lieu de stage rémunéré et, en s’associant avec un organisme de formation, offrir une qualification de commis de cuisine dans le but d’offrir des contrats d’emploi décents ».
Ludwig Zielinski, 8e
34 ans, ouvrier
Travaille dans le maraîchage bio
« Une centaine de logements sociaux sont inoccupés, faute de moyens suffisants. Dans d’autres, il y a des moisissures et des infiltrations d’eau qui mettent en danger la santé des occupants. Un plan public pour rénover et isoler écologiquement le parc immobilier est nécessaire. Nos loyers sont impayables. Il faut 15 à 20 % de logements sociaux publics pour exercer une pression suffisante à la baisse sur les loyers du marché privé ».
Eveline Vernest, 9e
30 ans, employée, néerlandophone
Présidente du Parti Socialiste de Lutte – Linkse Socialistiche Partij Saint-Gilles
« Il faut des investissements publics pour une infrastructure scolaire de qualité et une place dans une crèche publique pour chaque enfant. Les parents ne doivent pas être dépendants de places d’accueil chères dans le privé ou forcés que l’un des deux travaille à temps partiel ou se retire du marché du travail. Ce sont dans la plupart des cas les femmes qui font ce sacrifice, ce qui menace leur indépendance financière ».
Evangelos Kalergiadis, 10e
44 ans, indépendant, grec
Militant de la campagne de solidarité avec la Grèce qui résiste
« Le peuple grec a rejeté massivement l’austérité par référendum. Une gauche qui tient tête aux créanciers doit annuler le paiement de la dette ».
Boris Malarme, 11e
39 ans, employé
Responsable de la campagne Gauches Communes
« Pour une société basée sur les besoins de la majorité et pas leurs profits, nationalisons les secteurs vitaux de l’économie ».