Le gouvernement de droite dure, NVA en tête, multiplie les provocations racistes contre les réfugiés, les sans-papiers et la population d’origine immigrée. Ceci afin de nous diviser et détourner l’attention de ses politiques d’austérité contre nos salaires et allocations, nos pensions, et nos services publics.
Le gouvernement avait fait directement face à un plan d’action syndical historique qui avait culminé avec la grève générale du 15 décembre 2014. Bien qu’il était clair que le mouvement des travailleurs était capable de le faire tomber, cette opportunité n’a pas été saisie. Depuis, la NVA et le gouvernement ont réussi à se restaurer vu la faiblesse de l’opposition surtout du PS. Des « socialistes » qui mènent une politique néolibérale et qui s’en mettent plein les poches renforcent la droite.
Les politiques d’austérité sont accompagnées d’une démolition du droit d’asile et d’une répression brutale contre les migrants. Plongés dans une situation clandestine et précaire, les sans-papiers sont contraints d’accepter les pires jobs au noir, avec des salaires de misère et sans protection. Cela exerce une pression vers le bas sur l’ensemble des salaires et des conditions de travail de la population stimulant le racisme et la division entre travailleurs. Les uns comme les autres, nous avons des intérêts communs et nous devons nous battre ensemble.
Heureusement, une contre-réaction prend à nouveau place. Des manifestations étudiantes ont pris place en Flandres contre la venue de Théo « Trump » Francken dans les universités. Le 12 novembre, la Coordination nationale des sans-papiers a organisé la plus grande manifestation depuis fin 2015, avec plus de 5000 personnes. Enfin la campagne « Rendons nos communes hospitalières » se développe dans différentes villes et une manifestation de solidarité avec les réfugiés prendra place le 13 décembre prochain lors du sommet européen.
Luttons ensemble pour les besoins de tous
La notion d’hospitalité doit se traduire sur le terrain dans les services communaux, ce qui demande du personnel supplémentaire. Les occupations de bâtiments par les sans-papiers doivent être soutenues et non expulsées. Les contrôles d’identité au faciès doivent stopper. Des places d’accueil en suffisance doivent être crées. Appliquons la réquisition des logements inoccupés pour les sans-abris avec ou sans papiers. Au-delà de palier a l’urgence, l’accès au logement, à des soins de première ligne ainsi qu’à un enseignement gratuit et de qualité est central pour effectivement rendre nos communes hospitalières.
Au lieu de la politique communale de logement de Picqué orientée vers l’attrait de couches plus aisées pour en chasser les pauvres, il faut un plan ambitieux de construction de 4000 logements sociaux publics à Saint-Gilles. Ceci afin de résoudre une liste d’attente sans fin et inverser la courbe croissante des prix des loyers. Un plan massif d’investissements publics devrait aussi être élargi vers la construction de nouvelles écoles pour endiguer la pénurie et diminuer le nombre d’élèves par classe ou encore dégager les moyens suffisants pour des maisons médicales et des maisons de repos.
Bref, lier les revendications, unifier les luttes, c’est donc tisser les liens de solidarité et accroître la mobilisation qui permettra à tous de l’emporter.
Pour une commune de gauche
Comment faire de Saint-Gilles une commune hospitalière ? Le PS à Saint-Gilles a fait le choix de prendre la droite avec lui au pouvoir, malgré qu’il dispose d’une majorité, pour mener une politique communale néolibérale qui aggrave les pénuries sociales. Les sondages qui indique que le PTB devient un vrai challenger sont très enthousiasmants. À moins d’un an maintenant des élections communales de 2018, le PTB peut saisir le potentiel pour transformer de bons sondages en véritable changement. Les campagnes de gauche qui ont connu les plus grands succès électoraux sont celles qui ont su susciter l’enthousiasme et la participation massive, en reposant sur des campagnes larges et inclusives basées sur l’action comme celle de Sanders, Corbyn, Mélenchon et Podemos. Le PSL est prêt à y contribuer.
Le PTB et les majorités progressistes entreront en collision avec la camisole financière dans laquelle les gouvernements régionaux et le fédéral maintiennent les communes. Dans les années 80’, le conseil municipal de Liverpool, en Angleterre, a trouvé la parade pour lancer son vaste programme d’investissements publics. Il a construit un front de résistance d’une vingtaine de municipalités de gauche. Et, via des grèves et des manifestations de masse, il a forcé le gouvernement Thatcher à céder un refinancement de la ville.
Une initiative inclusive basée sur l’action peut permettre une préparation politique via des discussions ouvertes et démocratiques, mais aussi la défense et la popularisation d’un programme qui rend possible de parvenir à la victoire. Des propositions et mesures concrètes sont indispensables, mais également un projet pour ce qu’il conviendra de faire si l’establishment essaie de nous étouffer ; un projet qui ne peut être que celui du véritable socialisme démocratique car les marges pour changer fondamentalement la politique n’existent pas sous le capitalisme.
Au-delà de palier a l’urgence, l’accès au logement, à des soins de première ligne ainsi qu’à un enseignement gratuit et de qualité est central pour effectivement rendre nos communes hospitalières.
Participer
De plus en plus de voix s’élèvent pour réclamer une vraie représentation des travailleurs et de leur famille.
Nous voulons défendre cette idée lors des élections communales. Nous devons refuser l’application de l’austérité à tous les niveaux de pouvoir !
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