Saint-Gilles
Défense des services publics et réduction collective du temps de travail.
Pour un plan radical d’investissements publics,
pour 850 emplois locaux
Par Pietro Tosi, animateur au MOC
& Karim Brikci Nigassa, brancardier, délégué syndical CGSP-ALR
et candidat Gauches Communes à Saint-Gilles
Depuis la fin des années 80, un chômage de masse s’installe en Europe et aussi en Belgique. En parallèle, la productivité n’a jamais été aussi grande. Autrement dit, une heure travaillée aujourd’hui produit beaucoup plus qu’une heure de travail dans les décennies précédentes et pourtant les rémunérations d’une heure de travail n’ont pas suivi la croissance de la productivité. Où va toute cette richesse produite ? La réponse est simple : vers les énormes profits des actionnaires et des 1% les plus riches de la population. Dans ce contexte, il faut aller chercher les richesses là où elles se trouvent.
A Saint-Gilles, le PS de Charles Picqué a choisi de gouverner avec la droite en dépit de sa majorité absolue. Cette coalition avec les libéraux reflète l’absence de volonté à défendre l’emploi communal pour améliorer nos services et combattre le chômage. A contrario, nous défendons la création de 850 emplois décents à Saint-Gilles via la réduction collective du temps de travail à 30 heures/semaine, la reconversion des articles 60 en emplois décents et un plan d’embauches supplémentaires. Gauches Communes veut lutter contre les politiques d’austérité et défendre un plan radical d’investissements publics soutenu par la mobilisation active des jeunes, des travailleurs et des habitants de notre commune
Le chômage officiel diminue mais le nombre d’emplois précaires et d’exclusions explosent.
Le chômage massif à Bruxelles est caractérisé par une prédominance de travailleurs peu ou pas qualifiés, en majorité des jeunes. Historiquement, c’est la conséquence inévitable de la désindustrialisation qui a touché Bruxelles bien avant les autres régions, à partir des années 60’ et sans que d’autres secteurs ne comblent les emplois perdus.
« La Région bruxelloise a connu la plus mauvaise période de son histoire avec 860 faillites. Soit une augmentation de 63,8% par rapport à l’année dernière », explique Eric Van den Broele, directeur de la recherche et du développement chez Graydon, pour le 1er trimestre 2018[1]. La hausse des faillites concerne tous les secteurs. L’idée selon laquelle les secteurs de l’horeca et du commerce puissent combler l’absence d’emplois dans l’industrie a été une illusion qui se confirme chaque jour un peu plus. La réalité c’est qu’avec 91.045 demandeurs d’emploi inoccupés (DEI)[2] à la fin du mois de mars 2018 en région Bruxelloise et seulement 6.494 offres d’emplois reçues par Actiris sur le même mois, il est impossible que tous trouvent un emploi.
Le gouvernement Michel continue d’imposer de manière brutale sa politique d’austérité : cadeaux fiscaux aux entreprises avec le Tax shift, augmentation du temps de travail et flexibilité accrue avec la Loi Peteers, diminution des salaires et allocations entre autres avec le saut d’index, réforme des pensions qui augmente l’âge légal de départ à la retraite, chasse aux chômeurs alors que des milliers d’emplois ont été supprimés dans de nombreux secteurs. Tandis que Charles Michel essaie de justifier ses politiques avec l’excuse de relancer notre économie via sa fameuse formule « Jobs, Jobs, Jobs », on observe au contraire que durant sa législature, 74,3 % du volume d’emplois salariés créés n’est en fait que de l’emploi précaire (à temps partiel, intérimaire,…) et que seulement 25,7 % est de l’emploi à temps plein avec de vrais contrats[3].
Depuis la chasse aux chômeurs, on constate une diminution continue chez Actiris du nombre de demandeurs d’emploi indemnisés. Mais le nombre de demandeurs d’emploi non indemnisés, c’est à dire ceux qui ne touchent plus d’allocation de chômage, a quant à lui augmenté. Au niveau des CPAS, on constate dès lors logiquement une augmentation de 49% des demandes d’allocations en 2017[4].
A Saint Gilles, on observe un taux de chômage plus élevé que la moyenne bruxelloise (27% de chômage : c’est-à-dire 6.300 demandeurs d’emploi inoccupés et ce sans compter ceux qui ne s’inscrivent plus chez Actiris suite à leur exclusion)[5]. De plus, le nombre d’emplois à temps partiel parmi les saint-gillois est bien plus élevé que celui des emplois à temps plein : 23.823 contrats à temps partiel pour 10.554 temps plein. Cela démontre l’énorme précarité du marché du travail[6].
Voici donc la réalité derrière la « diminution du chômage » : une avalanche de contrats précaires et d’exclusions de chômeurs qui tombent ainsi dans la précarité la plus totale. Ce type de politiques n’offre dès lors aucune perspective de vie décente à la majorité de la population. Nous devons aussi comprendre que l’objectif de ce type de mesures est de nous diviser en stimulant encore plus la concurrence entre tous les travailleurs faisant ainsi pression à la baisse sur les salaires.
Dans les années ‘80, la Belgique consacrait 4,5% de son PIB à l’infrastructure. En 2012, il n’était plus question que de 1,7%. C’est ce manque d’investissements qui est responsable de l’effondrement récent des tunnels et des chaussées à Bruxelles. Cette politique de mise à la diète drastique des services publics n’est, d’ailleurs, pas seulement l’apanage des autorités fédérales et régionales. Depuis 2012, l’investissement public des communes belges a chuté de 4 à 3,1 milliards d’euros par an, soit une diminution de près de 25 %. Diminution qui a profondément aggravé diverses pénuries sociales.
Un sous-financement public inédit
Dans les années ‘80, la Belgique consacrait 4,5% de son PIB à l’infrastructure. En 2012, il n’était plus question que de 1,7%[7]. C’est ce manque d’investissements qui est responsable de l’effondrement récent des tunnels et des chaussées à Bruxelles. Cette politique de mise à la diète drastique des services publics n’est, d’ailleurs, pas seulement l’apanage des autorités fédérales et régionales. Depuis 2012, l’investissement public des communes belges a chuté de 4 à 3,1 milliards d’euros par an, soit une diminution de près de 25 %. Diminution qui a profondément aggravé diverses pénuries sociales[8].
L’austérité sur le plan local avec le non remplacement de nombreux travailleurs qui partent en pension, impacte fortement l’emploi. Le nombre d’équivalents temps plein (ETP) au sein des pouvoirs locaux s’est en effet réduit de 5.200 unités (soit -2,3%) entre 2012 et 2016 en Belgique[9]. Ces diminutions impactent à la fois les conditions de travail du personnel qui ne parvient plus à accomplir correctement ses missions, mais aussi la qualité des services à la population.
Diminution du temps de travail : l’hypocrisie des partis traditionnels
En octobre 2016, le ministre de l’Emploi de la Région de Bruxelles-Capitale Didier Gosuin (DéFI), a mis à l’étude une proposition qu’il avait lancée en janvier de la même année : réduire le temps de travail et passer à la semaine de quatre jours au sein de Bruxelles Propreté. Il affirmait dans la presse que cela pouvait créer entre 400-500 emplois supplémentaires au sein de l’agence. Deux ans plus tard, nous attendons encore et toujours les résultats de cette étude. A l’automne 2017, le bourgmestre de Saint-Josse, Emir Kir (PS), expliquait qu’il désirait lui aussi imposer une telle mesure : la semaine de quatre jours, payés cinq, devait être concrétisée en janvier 2018 et proposée à l’ensemble des employés de la commune. Il n’en est désormais plus question que pour les + 55 ans et il n’y a toujours rien de concret.
C’est donc surtout le PS, une fois dans l’opposition, en compétition électorale avec le PTB, qui a repris la revendication de la semaine de 4 jours pour se profiler à gauche. Di Rupo, par exemple, propose dans son dernier livre que la semaine de quatre jours ne soit pas obligatoire, mais qu’elle s’effectue par le biais de consultations avec les patrons prêts à le faire, tandis que les coûts seraient pris en charge par la sécurité sociale. C’est le modèle proposé par Pierre Laroutourou[10] dans lequel la réduction du temps de travail est payée par la collectivité et non par les patrons. De plus, il est évident que le PS reste excessivement frileux quant à sa réelle mise en œuvre. Le PS ne défend pas la réduction du temps de travail pour l’ensemble des emplois locaux, mais seulement pour aménager certaines fins de carrière.
Pour une réduction collective du temps de travail à 30h par semaine avec embauches compensatoires pour créer 300 emplois locaux à Saint-Gilles.
Les gouvernements successifs et les partis traditionnels nous ont rabâché que nous avions un “handicap salarial” et que là était le problème. Le gouvernement Michel a accéléré la soi-disante modernisation du marché du travail, au menu notamment la modération salariale. Pourtant en octobre 2016, le ‘‘Thermomètre Solidaris’’ expliquait qu’un travailleur belge sur sept vit en dessous du seuil de pauvreté et que 40% d’entre eux affirment rencontrer des difficultés à boucler leurs fins de mois. On exclut les chômeurs mais, parallèlement, la pression au travail augmente. Les épuisements professionnels et les dépressions ont été multipliés par trois entre 2007 et 2014 selon l’Inami, tandis que 64% des travailleurs déclarent subir un stress au travail. Nous voulons entrer de manière offensive dans ce débat sur la manière dont le travail est envisagé dans la société. D’un côté on presse les travailleurs au maximum pour augmenter les profits des entreprises en expliquant que ce sont là des réformes “modernes” nécessaires.
Dans le passé, les gains de productivité étaient accompagnés, grâce au rapport de force imposé par le mouvement ouvrier, par des mesures de réduction collective du temps de travail et les congés payés. En réalité, le temps de travail continue à diminuer. En moyenne, l’ensemble des salariés travaillaient environ 31h semaine selon la FGTB. Mais cette réduction s’est faite les dernières décennies via l’accroissement continu du travail à temps partiel et des contrats précaires, qui touchent particulièrement les femmes. Elle crée un grand déséquilibre dans la répartition du travail disponible.
De notre côté nous défendons un programme qui répond aux besoins : sortir les travailleurs de la pauvreté et de l’épuisement, distribuer le travail disponible entre tous et toutes jusqu’à l’éradication du chômage. La réduction collective du temps de travail à 30 heures semaine, sans perte de salaire, avec embauches compensatoires et sans augmentation de la charge de travail permettrait de créer de l’emploi de qualité, pour réellement s’attaquer au chômage et améliorer nos services publics. Nous voulons défendre la solidarité face à la compétitivité ! L’emploi local à Bruxelles (les communes, les CPAS et les zones de police) compte 30.000 équivalents temps plein (ETP)[11]. Avec la semaine de 30h, il serait ainsi possible de créer 8.000 emplois par embauches compensatoires. Au niveau de la commune de Saint-Gilles cela correspondrait à la création de 300 emplois décents en plus.
Reconversion des Articles 60 en 300 emplois décents.
Les communes disposent, avec les articles 60, d’un type d’emploi parmi les plus précaires. Cela ne permet pas de se projeter de manière sereine dans l’avenir et de construire une situation professionnelle et une vie décente. Les Articles 60 sont, selon la majorité communale, un moyen de « réactiver et de réintégrer » les travailleurs qui ont été exclus du marché du travail. Vanter une activation des travailleurs sans-emplois dans un contexte où il n’y a pas assez d’emplois pour tout le monde est une hypocrisie politique.
D’ailleurs, dans beaucoup de secteurs, les emplois Articles 60, très bon marché pour les employeurs publics, ont remplacé des postes contractuels qui remplaçaient eux même des postes statutaires. Pour illustrer l’ampleur du phénomène, la majorité communale de Saint-Gilles explique qu’en 2017, le CPAS « a ainsi accompagné 458 personnes sous contrat article 60 »[12]. Chaque année, les articles 60 représentent environ 250 équivalent temps plein dans la commune. Par exemple, dans le secteur de la propreté publique, il y a 99 travailleurs dont 44 Articles 60 et 33 contractuels. Les statutaires sont minoritaires avec 22 postes[13]. Il faudrait donc créer 44 vrais contrats de travail en remplacement des Articles 60 et nommer les 77 travailleurs non statutaires.
Pour répondre réellement aux besoins de la population et sauvegarder la qualité de nos services publics, Gauches Communes propose de reconvertir les Articles 60 par de vrais emplois à temps plein. C’est à dire, des emplois statutaires dans les services locaux et des contrats à durée indéterminée pour les ASBL liées à la commune en augmentant les subsides en conséquence. Cette mesure peut créer 300 emplois décents en plus.
Un plan radical d’investissements publics et d’embauches de 250 emplois locaux supplémentaires
L’austérité, ça ne fonctionne pas. Les pouvoirs publics sabrent à tous les niveaux de pouvoir dans les dépenses publiques, y compris au niveau communal. Pourtant les pénuries s’entassent depuis des décennies de politiques néolibérales. Nous avons davantage besoin d’investir massivement des moyens publics pour les besoins, de l’accueil des enfants jusqu’aux conditions de vie de nos aînés. Nous revendiquons donc un plan radical d’investissements publics. Pour permettre notamment la création à Saint-Gilles de 4 écoles communales, 30 crèches publiques et 3.000 logements sociaux. Tous les services locaux sont déjà confrontés au manque de personnel. Réaliser un tel plan et résorber les sous-effectif nécessitent d’embaucher 250 travailleurs locaux supplémentaires : enseignants, personnel scolaire, personnel administratif, employés au foyer Sud et à la Régie foncière, puéricultrices, cuisiniers, ouvriers communaux,…
Le conseil communal de gauche de Liverpool en Angleterre entre 1983 et 1987, au-delà d’avoir introduit la semaine de travail de 35h pour le personnel de la ville, a stimulé la création de 12.000 emplois dans le secteur du bâtiment. Cela était la conséquence de ses investissements publics massifs et la création notamment de 6 nouvelles crèches, 17 écoles, la construction de 5.000 logements et la rénovation de 7.400 autres. Les employeurs en contrat avec la ville avaient alors une obligation de disposer d’une représentation syndicale pour le personnel, dans une période où Thatcher menait une politique d’attaques profondes contre les droits syndicaux.
De bonnes conditions de travail et renommer l’ensemble du personnel
L’ensemble des partis traditionnels ont détricoté le statut des membres du personnel des services publics tout en aggravant les conditions de travail. Contrairement aux idées préconçues, le statut permet une stabilité d’emploi pour le personnel mais aussi et surtout une pérennité du service public sur le long terme en obstacle à la privatisation. Dans le secteur public, le personnel nommé devrait donc être la norme. Dans beaucoup d’administrations, le statutaire est devenu en quelques années l’exception et les emplois contractuels la règle. Au premier semestre de 2016, les contractuels étaient déjà une large majorité dans les administrations locales : 64% sur l’ensemble du pays. En 2016 toujours, au niveau de la région Bruxelles-Capitale, les contractuels étaient 32.000 contre 20.000 nommés dans les administrations locales[14].
La question salariale est aussi cruciale. De nombreuses catégories de travailleurs des administrations locales à Bruxelles ont des salaires très bas qui ne permettent pas une vie digne. Il faut abolir le grade E, grade le plus bas dans les services publics locaux, pour les travailleurs sans qualification ou sans diplôme. Le grade E n’offre pas une rémunération qui permette de subvenir aux besoins de base que sont le logement, la nourriture, le transport,… Nous défendons un salaire minimum brut de 14€/h. Notre programme se range résolument du côté des travailleurs du secteur et soutient les revendications de la CGSP ALR qui réclame une revalorisation de 10% de tous les barèmes avec priorité aux bas salaires, le rétablissement de la programmation sociale (prime de fin d’année) supprimée unilatéralement, il y a déjà de nombreuses années. A Saint-Gilles, nous soutenons la mobilisation des travailleurs du CPAS, leur pétition et leur arrêt de travail en faveur de l’octroi de chèque repas. Nous soutenons l’introduction d’un treizième mois de salaires pour tous les travailleurs locaux. C’est par la mobilisation et l’action des travailleurs que nous pourrons faire reculer les mauvaises conditions de travail et améliorer le pouvoir d’achat !
Dans nos écoles, hôpitaux, crèches etc., le sous-effectif, le manque de moyens et une nouvelle forme de management autoritaire sont devenus la norme avec des conséquences que les travailleurs connaissent très bien. Nous méritons des services publics de qualité et pour cela, il est nécessaire que les travailleurs aient aussi des bonnes conditions de travail et de bons salaires.
Non à la politique d’austérité, reprenons nos communes !
Dans le contexte actuel d’attaque contre toute la classe des travailleurs, il est nécessaire de riposter à tous les niveaux contre la politique d’austérité, y compris au niveau communal. Une politique communale offensive anti-austérité aurait comme objectif d’améliorer les conditions de travail des travailleurs présents sur notre commune. Ce doit être un levier pour remettre au centre de nos quartiers une politique qui part des besoins de la population et non simplement de restrictions budgétaires. Une telle alternative renforcerait la confiance de la classe des travailleurs et serait un moteur important pour la construction d’un rapport de force favorable à nos intérêts.
Si les sondages favorables au PTB se confirment, la question de majorités progressistes pourrait voir le jour à la suite des élections communales d’octobre prochain. Selon nous, un accord de majorités doit apporter un véritable changement de politique et pour cela il doit reposer sur un programme qui part des besoins de la population : l’introduction immédiate pour tous les employés communaux d’une semaine de 30 heures sans perte de salaire et avec embauches compensatoires, la nomination de l’ensemble du personnel et le remplacement des articles 60 par des statuts de fonctionnaires et des contrats à durée indéterminée avec un salaire minimum de 14 €/h, ainsi qu’un plan radical d’investissements publics pour davantage de logements sociaux, de crèches et d’écoles.
Il sera inévitable qu’un tel programme entre en conflit avec la camisole financière dans laquelle les gouvernements régionaux et le fédéral maintiennent les communes. L’exemple du conseil municipal de Liverpool, en Angleterre, qui a défendu, dans les années ’80, un vaste programme d’investissements publics et la diminution du temps de travail du personnel de la ville pour créer des milliers emplois nous démontre que c’est possible ! Pour réaliser un tel programme, il a été nécessaire d’organiser un front de résistance d’une vingtaine de municipalités de gauche contre Margaret Thatcher et de développer un sérieux rapport de force avec tous les travailleurs.
Dans cette campagne électorale, nous voulons défendre nos propositions concrètes mais également débattre avec les Saint-Gillois de la réalisation d’un tel programme qui nécessitera l’instauration de mesures telles que le non-paiement de la dette publique, la collectivisation des banques pour investir l’épargne dans les besoins sociaux et non pour spéculer, de même que la mise sous propriété publique et démocratique des secteurs stratégiques de l’économie. Nous pensons que face à la politique d’austérité, présentée comme la seule voie existante, il est nécessaire de discuter d’une alternative, d’une société où la production est orientée vers les besoins de la majorité de la population et non la course aux profits d’une minorité de capitalistes.
[1] http://www.lesoir.be/149168/article/2018-04-03/plus-de-faillites-bruxelles-quen-wallonie-en-2018
[2] Demandeur d’emploi inoccupé(DEI) = demandeur d’emploi inscrit dans un service public de l’emploi et qui n’a pas de travail (indemnisé ou non).
[3]http://www.plan.be/admin/uploaded/201701171620310.REP_11301.pdf
[4]http://www.onem.be/sites/default/files/assets/publications/Rapport_Annuel/2017/Presentation_Presse_2017_FR.pdf
[5] http://ibsa.brussels/fichiers/publications/bru19/St-Gilles.pdf
[6] http://ibsa.brussels/fichiers/publications/bru19/St-Gilles.pdf
[7]https://www.plan.be/admin/uploaded/201802201013240.REP_ICPIB2018_11646_F_print.pdf
[8]https://www.belfius.be/publicsocial/FR/Media/Lokale%20financi%C3%ABn%202017%20Brussel%20FR_tcm_30-142222.pdf
[9]https://www.belfius.be/publicsocial/FR/Media/Lokale%20financi%C3%ABn%202017%20Brussel%20FR_tcm_30-142222.pdf
[10] Economiste français.
[11]https://www.belfius.be/publicsocial/FR/Media/Lokale%20financi%C3%ABn%202017%20Brussel%20FR_tcm_30-142222.pdf
[12] Info Saint-Gilles n°55, avril 2018.
[13] Note d’orientation 2016-2018 Commune de Saint-Gilles.
[14] Institut Bruxellois de Statistique et d’Analyse. www.ibsa.brussels
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Nous voulons défendre cette idée lors des élections communales. Nous devons refuser l’application de l’austérité à tous les niveaux de pouvoir !
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